11avril
De quelle manière les activités spatiales peuvent elles évoluer vers la durabilité ?]
Et si l'espace était la clé pour un avenir durable ? Découvre comment les activités spatiales peuvent jouer un rôle essentiel dans cette évolution .
L'espace ne se limite pas seulement aux étoiles et aux films de science-fiction !
Il comprend également tous les satellites et machines lancés depuis la Terre. Certains astronautes, tels que Christina Koch et Thomas Pesquet, voyagent dans l'espace pendant plusieurs jours ou mois.
De nos jours, il y a plus de 8 000 satellites non habités en orbite autour de la Terre qui ont des utilisations pratiques, comme les satellites de communication qui améliorent l'accès à Internet dans les zones isolées, les satellites d'observation pour les prévisions météorologiques et les satellites de navigation (GPS) qui sont essentiels pour les besoins de transport actuels et futurs.
Les avancées dans l'exploration spatiale ouvrent de nouvelles perspectives :
- Pour lancer des constellations de milliers de satellites en orbite (Comme la flotte Starlink lancée par SpaceX, la société de l'homme d'affaires américain Elon Musk)
- Pour l'exploitation minière spatiale
- Le tourisme
Les États-Unis et la France, entre autres, ont annoncé leur engagement à soutenir leur secteur spatial pour stimuler l'économie.
Le développement de sociétés spatiales telles que SpaceX et Blue Origin peut avoir des répercussions positives sur des secteurs non spatiaux tels que la logistique et l'énergie en stimulant de nouveaux modèles d'affaires. Cela permet d'élargir l'impact des activités spatiales à d'autres domaines.
Cependant, plus de 3 300 satellites qui ne fonctionnent plus sont actuellement en orbite autour de la Terre, représentant un problème croissant pour la gestion des débris spatiaux.
De plus, la société civile s'inquiète de plus en plus des questions de développement durable liées aux activités spatiales.
Le premier problème identifié concerne la quantité croissante de débris spatiaux en orbite, qui peuvent entrer en collision avec des satellites opérationnels et perturber les communications, les transports et la sécurité nationale. On parle de plus de 30 000 débris spatiaux nocifs et 3 364 satellites non fonctionnels pouvant entrer en collision avec 4 852 satellites fonctionnels, de quoi s’inquiéter !
Les activités spatiales peuvent également avoir un impact écologique sur l'environnement terrestre, tel que la pollution de l'air, de l'eau et des sols. Par exemple, les toxines qui peuvent être libérées par les voyages spatiaux font toujours l'objet d'intenses débats sur la justification écologique du développement de ces nouvelles activités.
Par conséquent, il est important que la communauté spatiale et la société civile travaillent ensemble pour trouver des solutions durables pour gérer ces problèmes.
Néanmoins, certaines études récentes démontrent que des solutions existent !
Tout d'abord, la collaboration entre les gouvernements, le monde universitaire, l'industrie, la société civile et les acteurs environnementaux tel que les ONG est essentielle.
Ensuite, il est nécessaire de développer des technologies spatiales vertes pour minimiser l'émission de polluants. Ces technologies peuvent être liées au développement de technologies d'éco-conception et d'espaces verts telles que la propulsion verte, l'énergie propre, les matériaux non toxiques et l'élimination des débris spatiaux.
Enfin, la mise en œuvre de politiques de soutien à l'innovation est importante pour encourager la commercialisation de l'espace tout en renforçant la dynamique durable des activités spatiales. Par exemple, une politique d'innovation verte visant à soutenir les petites entreprises utilisant des technologies à faible impact.
Les gouvernements, le monde universitaire et l'industrie doivent agir rapidement pour éviter un dénigrement des activités spatiales et maintenir le soutien de la société civile.
Cependant, il est important que les gouvernements, les universités et l'industrie ne tardent pas à agir, car sinon cela risque d'entraîner une réprobation de l'activité spatiale similaire à la honte de prendre l'avion qui s'est développée depuis les années 2010. Une telle inaction pourrait ainsi nuire au soutien de la société civile qui a toujours été indispensable pour le développement des activités spatiales.